Chante, c'est plus facile...pour m'aimer.
Lui dire, sur des mélodies de J Dutronc.
Et je veux mourir, non pas de pleurésie, mais de tes cajôleries. D'amour, doux
trépas dans tes bras. Si présente dans tes pensées infidèles. Mourir dans
tes bras absents, enlacée de mes bas que tu auras doucement fait glisser. A la
vie, à l'amour, amour tu me tueras, dans tes bras. Mais non, tu n'es pas là...
Le plus difficile, sera de le laisser tomber.
Sans qu'il ne se fasse trop mal. Et moi me rattraper. Le plus difficile sera de m'en détacher. Tout n'est pas facile, espèces de vieux fossiles. Même si je ne suis pas bourguignonne.
Le
plus difficile n'est pas de me faire parler, de me faire crier... mais
de me faire sourire. Hommes de Cro-Magnon, tout m'est égal. Croyez-vous
que je sois jalouse ? pas du tout, pas du tout ! J'ai un piège, un
joujou extra...Je ne crains pas les costauds, aux yeux d'acier...J'ai
un joujou extra...
On nous cache tout, mais j'apprends que je ne sais rien. La vérité sur la Palisse, quand c'est pas rugueux, est-ce lisse ?
Et moi et moi et moi ? J'y pense et puis j'oublie.
Je
ne suis même pas dauphine, mais Paris s'éveillera, demain. Et moi je
dormirai. Dans le parfum presque absent de la Méditerranée. Paris
s'éveillera. Le sable attendra que mon café soit bu. Il ne sera pas 5
heures. Je veillerai le soleil. Les boulangers auront cuit leurs
bâtards. Je dormirai. La Tour Effeil aura froid aux pieds et je
glisserai ma tête sous l'oreiller.
Attention, prends pas froid,
ferme les yeux. Ne traverse pas la rue, fais pas ci, fais ça. Je serai si sage. J'irai
dans un petit jardin, avec une table et une chaise de jardin. Et je
rêverai. En chantonnant.
J'ai
pas d'argent, j'ai mal aux dents, j'ai des emmerdements. Je suis une
femme responsable. C'que j'aime le plus c'est le mauvais sang et la vie
en apostrophe...
Les minets, les satyricons....j'ai tout lu, tout bu. Dans la vie y'a que des cactus. Je suis une conne.
Je suis pour ... il y en a qui contestent, qui revendiquent, je fais confiance, je suis opportuniste. En amour...vêtue de ma veste de satin bicolore, que je retourne du bon côté...
J'aime
les fleurs et la fumée. Ceux qui me marchent sur les pieds, je les
aime. Je me suis tatouée des fleurs cactus. Je pars pour San-Francisco.
Puisque tout est publicité, essayez-moi, adoptez-moi...Je suis la fille
du père Noël, j'ai déposé un bouquet de violettes enveloppé d'alu sur une chaise vide, et, au pied du sapin, sous une boule rouge, une lettre pour vous, madame.
Je l'ai aimé, l'espace d'un mal, l'espace d'une rose. L'espace d'un
coeur qui boit la tasse, l'espace d'un cri, d'une fois, d'un lit. Je
n'en peux plus, ils vont me tuer...
Le plus difficile sera de ne pas mourir
dans ton lit. Amour, tu me tueras, de ton premier soupir. Quelle belle
fin pour moi de savoir que (...)
(..) que des chansons te bercent de souvenirs que nous ne connaîtrons jamais. Car tu es le plus grand des voleurs.
Toi qui a volé mon coeur...
Je pars.
Marcher sur le sable frais, le nez dans le vent qui soufflera. Je pars oublier un peu la ville.
M'oublier
un peu aussi. Je ferai glisser du sable dans mes doigts, mon poing
enfin deserré. Je ramasserai des galets qui ricocheront sur l'eau
grise. Je pars aérer mes petits chagrins résiduels, mes rancoeurs
familières, mes amours décomposés.
Et je reviendrai, dimanche, le nez rosi, les plumes salées et parfumées d'iode.