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Motus et bouche cousue
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15 avril 2005

Ce n'est que demain...

...que ze pars! Alors ne croyez pas que vous allez échapper aux derniers Post!
Bon, alors, les dernières nouvelles du front. Là, évidemment, pendant que j'écris, j'ai une drôle de tête. Classique, les yeux rouges (je ne suis pas une star de cinéma, je pleure en gonflant et rougissant pardi). Moins classique mon nouveau sac à main, poche plastique Intermarché, qu'elle "supporte 2000 fois son poids", si si, et qu'"elle ne pollue pas dans un incinérateur" (alors ça, c'est vraiment bien), mais qu'est-ce que c'est laid! Je n'ai pas pu faire autrement. Allez, z'raconte.
Donc, juste avant de partir, vous êtes d'accord avec moi, il ne faut pas laisser les situations se "pourrir" doucement, c'est bon pour faire du compost dans un jardin, pas pour l'amour. Alors, même que je lui avais pourtant bien dit que je partais, il n'avait pas voulu du tout du tout l'entendre. Et aujourd'hui, zustement, je le ramenais chez lui. Là il a bien été obligé de voir que la place dans son placard, qu'elle était pour mes petites affaires, et bien là elle était devenue la place vide (pas forte, béante de vide). Et il a fait comme si il y avait eu un cyclone, que, non non, vraiment il n'était pas au courant. Alors il a pas voulu comprendre, puis il s'est fâché fort, et après il a été terrible parce que je lui ai dit que j'avais mis une lettre sous son oreiller. Pour tout expliquer, parce que, normalement, on quitte pas quelqu'un qu'on aime comme ça. Mais, moi, ze l'aime, mais je pars parce que ça sert à rien l'amour si on n'est pas zheureux. Et mes mots, et bien ils parlent mieux que moi en vrai, je trouve. Pas lui. Il s'est fâché...Et la lettre j'ai du la reprendre. Mais après il m'a dit que le sac -cadeau d'anniversaire- et bien je n'avais pas à le prendre. Alors, j'ai tout vidé... Vous avez vu un sac de fille vidé sur une table ? Allez, riez un coup ! Entre les bouts de papiers écrits, les stylos, le crayon papier, les tampons (ben oui, quoi), le crayon à zyeux aussi, les mouchoirs pour quand je renifle, les trois trousseaux de clés, les bonbons, il y avait aussi des bouts de tabac. J'ai pas pensé à laver la table après avoir tout mis dans la pas zolie poche Intermarché. Et là, zai pas encore mis mes ptites affaires dans mon ancien sac. Qu'il est pas beau, en plastique pur pétrôle, pas en peau de bête tout doux. Mais bon, c'est mon sac !
Allez, j'y vais, ranger ces ptites affaires là, il me fallait juste un peu de courage. Grâce à vous, c'est fait !

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Commentaires
R
Laisse le à ses hurlements et ouvre grandes tes ailes, et vole !!!<br /> Il n'a eu d'argument que les cris ? il ne mérite que le mépris !<br /> Un sac, on t'en tricotera un en peau de douceur et d'amité angora ! (avec des poils qui te feront éternuer, mais pas pleurer !)<br /> Alors tu essuies tes yeux, tu mouches ton nez,(tiens, les mouchoirs sont là au fond) et tu retrouves le sourire de la mouettereuse !!!
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