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Motus et bouche cousue
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3 février 2006

Dialogue urbain

Pardon ? Je vous ai bousculé ? Désolée, je pense que mon sac à dos a du effectivement vous heurter par mégarde.
Ta gueule connasse.
Ah, ma gueule, certes. D'accord, je prends ma gueule et je m'en vais.
Fais pas chier avec tes mots de bourge.
Mais nous vous merdons, monsieur, moi et mes mots de bourge.
Tu m'cherches, connasse !
Moi, chercher une relation quelconque avec vous ? Hi hi hi !
Tu vas t'en prendre une, vieille peau.
Et bien, écoutez, je pense que le lieu n'est pas adapté, descendons au prochain arrêt, nous serons plus à même d'en discuter, voulez-vous ?
P'tain, qu'est c'est qu'cette conne ! Tu t'es vue ?
Oui, tous les jours, dans la glace. Et je n'aime pas baisser la tête et les yeux. Nous descendons ?
Dégage, pouffiasse, t'es trop conne. Si tu crois que je vais te suivre...
Bien le bonsoir, monsieur, je descends, c'est mon arrêt. Attention, mon sac à dos pourrait à nouveau vous bousculer, le malpoli.

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Commentaires
M
Stop ! Ce n'est pas à moi que l'histoire est arrivée, récemment, mais à mon amie, qui mesure une bonne tête de plus que moi... Par contre, elle n'a pas répondu tout à fait à la manière de ce dialogue. Disons que cela était p-être un peu plus cru... Mais l'esprit y est ! Je l'adore ! Ne courbons pas toujours la tête, les plus méchants ne sont pas ceux qui crient le plus fort. Et si cela vous rappelle ce que l'on dit des chiens, vous n'avez pas tort. Un chien d'attaque est parfaitement silencieux. <br /> Quant à nous, gentes dames, je rappelle qu'un coup de sac sur la tête, un coup de genou lancé sèchement droit à la verticale... et une bonne dose de "je préfère une claque que de subir en silence", et bien cela marche ! J'ai durant deux ans, du temps de ma jeunesse, travaillé le soir jusqu'à minuit trente. Et je rentrais en mobylette (sans casque à l'époque). Des tordus ont croisé ma route. J'ai eu parfois violemment peur, mais j'ai appris que répondre de façon très vulgaire et crue à des propos très vulgaires... et bien fait souvent fuir les "petites frappes" en goguette.<br /> J'ai appris à ne pas craindre de recevoir un coup du moment que je peux me regarder la fierté de ne pas m'être soumise dans la glace. <br /> J'ai appris qu'un viol, c'est la rencontre du mauvais individu, au mauvais endroit, à la mauvaise heure. Et que ce n'est pas plus la nuit que cela a lieu. <br /> Quelques soient les vêtements, quelque soit l'attitude, la pulsion du violeur n'en dépend pas. Apprenons-le à nos filles. Que jamais elles ne se sentent coupables si cela arrivait.
S
Mouette, maybe si tu faisais mon garde du corps quand j'irai en ville, je serais enfin thérapeutisée?????
B
L'histoire de Mouette sens le vécu aussi, mais j'aime beaucoup celle de Sophie même si, finalement, elle n'est pas très drôle.
S
ca me rappelle une histoire quand j'étais étudiante à l'entrée du métro; je me suis fait aborder brusquement pas un sans-abri; il m'a dit DONNES moi 2 piasse. Un peu appeurée et sous le choc, jlui ai dit d'une petite voix tremblotante; je n'en ai pas monsieur, j'ai juste assez pour prendre mon métro; alors il s'est mis à me crier dessus devant tout lmonde: criss de folle, de menteuse tu vas à l'université, bla bla bla#%$?&?%$*(*&(! <br /> duex ans plus tard j'en croise un qui m'a l'air sympa, jmétais à peu près remise de mon aventure, donc voulant faire un bon geste, je m'approche de lui et je lui donne 2 piasses (le cout de la vie n'avait pas tellement augmenté) et là.... devinez quoi?????<br /> Il se met à me hurler dessus, J'en veux pas de ton argent criss de folle, jsuis plus riche que toi!!!!!! <br /> maintenant quand j'en croises un je prends mes jambes à mon coup et là.... j'ai vraiment l'air d'une criss de folle!
L
j'ai juste le temps de rire, et de te le dire ;)
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