Samedi à Paris
Les dernières 24 heures de mon séjour... en éclat de givre et de
soleil. Je pensais naviguer seule au gré de mes chemins perdus, mais
berlioz avait décidé de ne pas être épuisé par mes questions
incessantes et mes rires aux éclats (il pense d'ailleurs que Rieuse serait plus adapté que Mouette).
Rendez-vous avait donc été pris, à la sortie du musée Rodin, dans le
parc duquel je voulais me promener, aux premières heures, emmitouflée
comme un oignon sur l'étal d'un marché de plein vent. Une rose
givrée est en bas du montage-photos que j'ai fait des sculptures de
Rodin, pour que Ego se sente rassuré (mais non, tu ne ressembles pas à un oignon !).
En attendant mon compagnon de ballade, et son fils, je me suis assise
dans un petit jardin public -où "L'herbe se repose", comme le dit un
panneau. Et là...
Rien que pour moi...
La tour !
Quand je pense que je n'ai pas acheté un billet de loto, je me dis que je ne sais pas profiter de mes instants de chance !
Berlioz est arrivé, dans un grand bruit de rame de métro et j'ai fait connaissance de son ado.
De
crise de rires en "screu-gneu-gneu, mais il se moque ! ", nous avons
choisi mon cri de ralliement "Rââââhhh"... avec l'accent parisien quand
même !
Direction l'Italien, un vrai, qui venait même de Sicile. Et
les voilà tous trois (mes deux co-équipiers et le patron) chantant des
mots qui me font rêver... ah... la journée était à son zénith et
j'avais le baromètre du bonheur aux couleurs de la Toscane. Et oui !
Parce que peut-être que nous irons ensemble là-bas ! D'accord, ce n'est
qu'un peut-être, mais j'aime avoir l'espoir dans les mots.
Beaubourg
nous a accueilli l'après-midi, et le plongeon dans la piscine décorée
d'oeuvres de Nikky Saint-Phalle a été réservé à l'objectif de l'APN. Il
faisait bigrement froid, je vous le dis !
Pour
nous désaltérer , et partager un dernier verre avant notre prochaine
rencontre, j'ai fait découvrir à berlioz quelque chose... la bière San
Miguel !!!
Ils m'ont ensuite guidée jusque sur le quai (et oui, ils avaient compris que je me perds à peu près partout) du RER qui m'emmènerait vers le point de rendez-vous avec Myriade et Kyrielle.
Et je comprends maintenant le ressenti des sardines dans leur boîte.
Etant
d'humeur très gaie, mon fou rire en entendant l'annonce " attention aux
pickpocket" a été communicatif. J'aurais mis au défi quiconque de
bouger une main dans la rame ! C'est donc un géant tout noir qui m'a
transmis l'info "Denfer, c'est la prochaine", parce que, sincèrement,
je ne risquais pas de voir quoique ce soit au milieu de mes congénères
! Et comme il était vraiment tout géant, et bien il m'a frayé un
passage !
Vous savez quoi ? La journée se terminait en sourires...
...et la soirée ne faisait que commencer !
Myriade, Kyrielle, vous êtes prêtes ? Demain, j'attaque notre rencontre !