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Motus et bouche cousue
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23 août 2005

Défi n° 0) _ Myriade _

Caligramme acrostiche (retourné à la demande de myriade)

Carasbitouille, temps qui embrouille les nouilles,
En passant les ans, le temps doucement s’étend.
Sa muse si désabusée, fuse, s’en amuse
A
rdue fut la nuit, et sa nudité perdure.
B
ercés, de ce verre, vert inversé.
L
’envers du vers, s’inverse
E
t, prurit du rite émérite
Q
ui pique et l’astique.
U
nique, Elle le sait,
Inique, Elle est.
S
e dépare, s
empare,
É
puré
Chant
O
ublié.
U
niverselle
L
angue de cet il
A
jamais à cette île
E
t, Ilot, igloo dans l’eau
T
rou de rouille qui la souille
S
arme, fine fouine chafouine, s
il l’embrouillait encore de sa rouille ?
Elle, dépouillée des os, de ses oripeaux
N
ue, de sa sensualité sensuelle, que fit-elle ?
F
louée de ses ailes fines, s’enlisait, s’engonçait.
U
nivers étrange de sable qui s’écoule sans aucune vague
Tu recouvris ses carambouilles d’un collier de nouilles.


Délaissant le temps des carambouilles qui l’embrouillent
U
n simple flacon, dont nul n’entend moindre son.
Hurlements en chuintements et longs frissons
Abysses aussi lisses que silice, mugissent
Univers de verres, s’unissent de vers
Tressaillent, s’éraillent, déraillent.
Va. Sans emphase, évade-toi
Et cette éphémère liberté
Ranimée et dépouillée,
Survivra et s’en ira,
L’âme décadente
Etrangement,
Blâmant l’
Absent.
Silices,
Pâle sable
Onirique si lisse
Univers couleur de l’or
Rugissantes de cris. Silences.
Tentées de fuir celui qui s’avance
Oubliant la venue de cet étranglement.
Univers, spirales vous aspirent, vous avalent
Jouissez de vos mouvements soudain désordonnés
Où aller ? acceptez futile fatalité, la fragilité que vous fuyez
Un doigt aux abois, sournois de vous voir, vous, qui vous noyez
Redresse enfin le verre qui vous caresse, l’empêche de vous déverser
S’embrouille des carabistouilles et ne peut, l'andouille, que finir nouille !


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Commentaires
M
Tu as vu ? A croire que j'ai bu pour faire ça ! Mais non, juste libérée d'un poids pesant (post d'hier, sur une erreur de visite), et aussi juste heureuse, c'est vrai... C'est si bon, d'être heureux. J'en avais oublié le goût si doux. La petite lumière vue au bout du tunnel me paraît éblouissante ! J'en apprécie chaque instant. Carpe Diem....
D
Waouh! Cela fuse de tte part! Je parle de tes mots
M
Je suis fière comme un Tortellini (tu sais, la pâte en tortillon) ! Merci du défi, cela fait travailler mes neurones, donc tu as fait oeuvre de salut public !
M
Aussitôt dit, aussitôt fait et tout cela avec une dextérité !<br /> C'est moi qui finit nouille dans cette histoire.
M
Et bien je prends ton compliment avec un plaisir non dissimulé...ce sablier que j'ai du retourner fut plus difficile que trois simples lignes à écrire ! Mais je me suis régalée ! C'était une première, je tenterai d'autres essais (mais c'est plus facile sous word que sous canalblog!)
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