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Motus et bouche cousue
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18 mai 2005

Pour "il", fantôme du futur

Oui, pour "toi", mon "il aux yeux verts". Toi que je dénommais aussi "aimé", ou "ex-il en exil", ou le plus souvent "il", j'écris ce message pour tes yeux qui me chercheront bientôt et qui à cet instant m'auront trouvée, bêtement déguisée en Mouette. Car je sais que tu trouveras (nous sommes aujourd'hui le 18 mai. Tu retrouveras ton ordinateur le 21. Combien de jours pour être ici? ). Ta ténacité est extrême quand tu veux quelque chose...Ton premier regard sur moi, alors que je traversais cette place au soleil, ta première pensée, que tu aimais tant répéter "C'est elle, elle que je veux voir vieillir", ce premier regard t'a lié à moi. Lien violent que tu refusais de me voir dénouer alors même que je suffoquais. Ne dis pas "malsain" aimé, c'est inutile, je ne peux écrire autrement, tu le sais bien. Alors voilà, je t'écris, ici. Et même si tu te sens jeté en patûre sur ce blog, souviens-toi que tu n'existes que dans mes yeux à moi. Pas dans ceux de mes anonymes passants honnêtes. Eux ne savent de cet "il" que mes dits, déformés par moi, absorbés et vécus par moi. Ce n'est pas toi qui est ici, c'est "il" que j'aime. Et que j'ai lâchement abandonné pourtant, alors que tu étais gravement malade. Je sais. Et peu leur importe que je puisse être fracturée de l'âme, dangereuse, malsaine, destructrice. Ils ne sont pas en danger à me lire, tu sais. Ils ne sont liés à moi que par des ptits bouts de fils virtuels. Ceux là même qui parfois allaient lire mon ancien blog, vidé de tous ses messages, sauf de celui-là, le dernier, d'adieu. C'est vrai, je t'avais dit "plus de blog". Mais tu savais que je mentais...
Tu sais, mon il, l'amour que j'ai pour toi est, mais il ne faut pas aimer dans la souffrance. Se ronger, se pleurer, se broyer le coeur, se mots-destructeurs...non, tout cela ne doit pas être dans l'amour. Tu es là, ptit coeur palpitant au creux de mes mots.
(...) Va, je ne te hais point. (...)

Une Mouette qui termine par Corneille...
Il faut bien cligner un peu de l'oeil !

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Commentaires
A
je m'aperçois que j'étais déjà passée sur ton précédent blog, pur hasard, mais l'adieu était déjà posé. Comme quoi l'instinct...<br /> <br /> mouette, certains mots me font bondir, littéralement. Je persiste. L'amour ne peut s'habiller de menaces, de pressions...cela porte un nom, pas joli qui plus est. Et "il" peut bien en dire ce qu'il veut, cela n'y change rien.
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