Peux plus travailler...
Non, là, je ne peux plus. Plus de fichiers (horreur, je viens de lire ce mot en deux). Bon, j'ai une raison valable. Si si! (qui t'es toi pour douter de la recevabilité de mon excuse, hein ? ).
De hier, 22 heures à , aujourd'hui 5 heures...ça fait quelques heures...passées au téléphone. Avec ex-il en exil. Comme d'habitude, larmes (ça va finir par vous lasser), tentatives d'explications des ressentis, de ce "vécu" (le mot est bien souvent galvaudé) qui m'amena à fuir. Mais que de minutes, d'heures, pour finir, épuisée, avec la sensation d'être encore davantage perdue, d'avoir dit en vain. Ex-il dit "nous sommes un couple" (moi je pense que depuis un mois que je suis plus là, c'est quand même une séparation pourtant). Ex-il dit "ok" pour thérapie conjugale. Mais moi, quand j'ai raccroché ce tel je ne voulais même plus de la première séance. Mais j'irai quand même, parce que j'ai peur de ne jamais avoir essayé de pardonner. Mais je serai une mouette aux pieds englués, pour sûr. Je n'ai plus foi en toi, aimé. Je t'ai entendu dire ta douleur, mais toujours ponctuée de mots si cruels. Tu me manipules, aimé, et je n'aime pas cela. Je sais, le mot est fort, mais quoi d'autre pour me laisser ainsi, pantoise pantin, désarticulée de l'âme. Et tes menaces...oh oui, je sais que tu connais les ordinateurs, leur langage secret et leurs connexions complexes. Je sais, tu dis "Pfft, tu as dû ouvrir un autre blog, je trouverai". Tu dis "Je t'interdis de parler de moi. Tes mots sont juxtapositions sans sens. Tu ne vois même pas comme ils sont malsains, tes mots. Relis-toi". Moi je crois bien que c'est trop tard. J'ai parlé de toi, aimé-blessure. Tenté d'éviter certains mots-clés, mais tu connais trop bien mes mots, je le crains. Tu sors samedi de la clinique...Quand vas-tu arriver là, sur ces lignes, plein de colère de moi. Plein de la haine (si, je crois que le terme convient, hélas) que tu éprouves pour mes mots quand ils sont publics et non adressés à toi seul. Tu "menaces" de les publier, ceux de mon ancien Blog ! Mais là, je ris quand même. Parce que ces chroniques de flou à l'âme et de mocassins... Oui, là, je crois que ça fait du bien de les imaginer emballant quelques fraises ou poireaux au marché de plein vent. Ils s'envoleraient joyeusement....