Tûûût tûûût.......Tûûût tûûût....Tûûût tûûût....
Pour ce qui est des textos, j'en ai reçu... Plusieurs.
Tous se terminant par des mots d'amour-toujours. Le seul problème étant leur contenu...
Du premier qui est rassurant (santé, et bla bla vieillir avec toi), au second qui parle de "non, impossible de pas vieillir avec toi..." au dernier qui me rataplasse en beauté. En le lisant, j'ai eu droit au sourire victorieux de amie à moi que sans elle vraiment ce serait dur, qui venait de dire que ça allait finir comme ça. Paf, ça a fini comme elle avait dit et que moi je disais non, c'est pas possible, et ben si...et vraiment, tu respires un bon coup et c'est fini la mouette elle a rajouté! Parce que quand tu vas aller lui rendre ses chemises-pantalons-rasoirs-trucs de garçon, et bien lui il veut que tu prennes tous les cadeaux que tu lui as fait ! Si, j'vous le dis, il l'a écrit (mais là j'ai effacé, amie elle préfère)... Et amie, elle a déjà trouvé la place pour le beau sumotori en terre cuite, il ira très bien près des cactus, pour le bonsaï ça va, c'est tout petit, les photos de phares, tu en fait ce que tu veux, et le gros cuit-vapeur ce sera parfait t'en as pas. Et toi, la Mouette, pas question de lui ramener quoique ce soit, non mais, ça va pas ? Déjà que t'as vidé ton sac sur la table de la cuisine (c'est lui qui a dit, moi j'y aurais jamais pensé!). Heureusement que je déteste les bijoux et que c'était que des trucs pour l'ordi, de robes, de chaussures roses (si, roses), de zolies fleurs, des livres que zaime. Heureusement, parce que mon bô Prince ze l'aurait mal vu avec des bagues en or.
Bien voilà.
Comment voulez-vous que le blues soit encore là ? Je suis rapetassée mais l'oeil sec. C'est vrai, quoi. Je déteste les fichiers avec les lettres et les photos de l'ex-elle dedans, et les fleurs anonymes, et le reste, c'est un peu pour ça que je pars, mais les traces, c'est dans le coeur qu'elles vont rester, tu sais. Même si ton coeur à toi il a été tout abimé-réparé, il y aura bien toujours une ptite place pour moi. Bien sûr que j'ai décroché les photos. Mais j'enfilerai toujours mon Poncho tout doux en me disant que c'est presque aussi chaud que tes bras. Et je ne pleurerai pas. Non.
C'est vrai, quoi, il était drôlement fort l'amour de toi, mon il. Drôlement.