Neptune
Libertinement inspirée par « Testostérone émoi » de Y. Jamait
Il me parle d’Océans et de courants…
...je ne pense qu’à ta chute… de reins.
Méditerranée, Atlantique, Eole…
...je te l’avoue ? je m’en fous….
Il termine ses phrases par « tu vois ? »…
Mais oui, je vois ! tes fossettes au creux de ses reins. Et tes fesses
si joliment pommées. Cela en devient lancinant.
Je réponds poliment « humm humm », clignant des yeux
pensivement, rêvant de polir tes courbes. C’est pas ma faute, c’est mon
instinct biologique. Guidée par mes hormones, mon oestradiol. Femme-guignol,
aux sangs-interdits homonaux.
Il me parle de gravité, de marées, de flux ma-rins…
je ne rêve que de tes reins. Sont-ils aussi creusés quand tu te tiens
penché ?
Il discoure de titans antiques, s’empare de pieuvres géantes de légende.
Je suis du regard assoiffé la ligne creusée, et les délices promis des
vallons sculptés. Vite, les lèvres ouvertes au jet de la fontaine. Oublier
la langue qui se colle au palais. Oui, tu disais ? Non, laisse-moi d’abord
m’abreuver.
Pardon ?
tu me parlais ? des naïades ? est-ce un nom d’hormones ? ta
testostérone en émoi et moi ? et moi ? non ?
Laisse moi me creuser sur ton dos, je t’enserrerai de mon oestradiol qui
m’innocente. Laisse moi devenir la wonderbra de ton torse à galber de mes
mains. Laisse moi agrafer ma peau à tes muscles si lisses. A tes fesses en
délices.