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Motus et bouche cousue
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23 novembre 2005

En dévalant le mont évaluation

Pou pou pi dou... (non, pas Pompidou, pou pou pi dou comme Norma)... les évaluations, c'est fini ! 
Sans crise de larme, de rage, de vent d'émeute. Finies !
Moi, je les trouve admirables, les miens à moi membres de l'équipe. Ils doivent déjà nous supporter (moi et mon tempérament assez speed ). Ils doivent accepter que je leur parle de trucs qui leur importe autant que leur dernière chaussette trouée. Que je note le tout par écrit, qui plus est. Que je leur fixe des objectifs, louables, certes, mais quasi issus d'une stratosphère qui les laisse de glace. Ils me laissent, en souriant presque, parce que j'ai la gomme qui travaille pour les tournures de phrases option "pas de faux plis". Ils écoutent avec une once de concentration qui m'émerveille. Et quand arrive le moment fatal où je pose le crayon pour leur laisser la parole libre... ils la prennent avec des gants de velours. Je vous assure, je sais qui je suis au travail, je ne mérite pas tant. Donc, arrive le moment fatal où ils ont la parole libre. Je leur demande de m'évaluer à mon tour. A l'oral, certes, mais avec l'option "allez y, j'ai fumé une cigarette, je suis prête". Pour savoir si j'ai quand même répondu aux objectifs qu'eux-mêmes ont du me fixer derrière leur cabosse quand je les persécutais parfois. Et bien, ça roule. Aucun pour se défouler. Non ? Mais profitez-en screu-gneu-gneu, il faut bien que je progresse moi aussi. Votre évaluation est terminée, la note apposée, allez-y. Comment ? ... Je ne suis pas trop... ? Vous êtes sûrs ? Il y en a quand même une qui a pronnoncé ce discours exquis :  "Tu sais, on le voit que tu fais des efforts, mais, chassez le naturel et il revient au galop ! On ne te changera pas, tu es speed. Quand tu arrives dans le bureau, tu tentes de ne pas aller droit au but, et ça nous fait rire, parce que après tu vas deux fois plus vite, pour rattraper le temps perdu !". Je dois être vraiment comme Guignol, je pense. J'arrive avec le bâton derrière le dos, et eux rigolent parce qu'ils le voient qui dépasse.
Tandis que moi, quand Chef m'a évaluée... et bien...
Évaluation de Mouette = Chef la passe en premier pour être ravi de faire les autres après.
Non, ne croyez pas que je ne sois pas angélique, parfois, mais là... Moi, je dis. J'emploie même des terribles mots parfois pour aller avec "ce *** de diagramme de *** qui est imbuvable", et que "non, je n'y toucherai pas à ce ****", et que "oui, d'accord, je propose autre chose (screu-gneu-gneu je me suis faite avoir là !)", mais "*** ce n'est pas moi qui le touche ton *** de salaire". Chef, ça le ravigore de m'évaluer. Il ne met que des jolis mots, alors que ses oreilles sont toutes rouges de mes *** mots. Même que je sors fumer une cigarette, à la mi-temps. Mais il rigole de plus en plus, parce qu'il paraît que s'il met moins de rouge sur mes "copies" c'est que je me suis adaptée à sa façon de travailler. Oser me dire ça ! Et je remonte sur le ring, reprend mon souffle pour un round. Je lui dis qu'il n'est rien qu'un affreux *** et il me répond que le boulot a bien avancé cette année. Et que, mais non, il n'est pas fâché de mes ***, même si moi je le suis. Quand je finis par poser mes mocassins sur la table en regrettant de ne pas avoir amené les bottes (pour le cirage), ça le fait rire. Et je reviens la lui ramener, signée, sa *** d'évaluation, en plus !
Et nous parlons de la prochaine réunion, où nous partons en moto, après que je lui ai promis que je ne ferai rien d'autre que de me tenir tranquille pendant qu'il conduit, et que non, je n'écrirai pas de textos en même temps. Chef a l'art et la manière de me faire devenir angélique parfois. Tout bien réfléchi, il doit même être un bon Chef pour  arriver à me faire faire des trucs qui ne sont pas censés être de mon ressort. 
Et je hais les Ministères qui nous donnent des objectifs impossibles à tenir. Je les hais.
Pou pou pi dou... les évaluations, c'est fini ! 

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Commentaires
S
Oser déménager Guignol à Paris....tseu tu vas te mettre à dos tous les lyonnais toi !<br /> <br /> ps : je suis une immigrée moi; j'suis pas lyonnaise
M
vif, malicieux, bambocheur, serviable, prêche la justice.(ça ce serait moi, Guignol)<br /> <br /> prend la vie comme elle vient, bambocheur, aime la dive bouteille, philosophe à ses heures, serviable.(ça ce serait eux, Gnafron)<br /> <br /> Mais, c'est que c'est presque vrai ça!!! Bon, j'ai compris le message -presque subliminal-, c'est à Lyon qu'il faut aller !! J'ai bien lu ?
S
Mon Dieu (excusez-moi de vous interpeller, vous que je ne sollicite guère )...toute une éducation à refaire !<br /> Laurent MOURGUET doit se retourner dans sa tombe <br /> <br /> http://amisdeguignol.free.fr/texte/guignol.htm
M
Au jardin des Plantes !!! Voui... on y va quand ? On criera "attention, y'a guignol"....
S
Il y a le gendarme gnafron et guignol...et guignol c'est le gentil bien sûr !<br /> <br /> Toi tu as besoin de révision et d'aller faire un tour au petit théatre de Guignol. Mais où est il ce théatre ?????? ;-)
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