Paris, me voilà !
Je
pose ma plume. De Mouette. Je prends un oiseau plus fiable que moi pour
fendre les airs. Je m’envole. Vers Paris. A moi les pierres, même un
peu grises de pluie, même un peu sombres des nuits si longues en cette saison. Je pars
à la découverte d’un partage qui franchit un écran pour rejoindre le
don. Découverte d’une ballade dans un Paris que je ne connais que peu. Découverte d’un opéra, à Bastille
(Berlioz, non, pas le musicien, notre Berlioz à nous ! je ne te dirai jamais assez merci !). D'un regard, celui d' Olivier, dont les textes si souvent me touchent. De ballades le long de la Seine. Découverte du lieu de vie de mon fils parisien (j’ai
manqué me faire taper sur les doigts car je l’avais omis dans mon
programme. Ne criez pas à la mauvaise mère, il a passé une semaine à la
maison le mois dernier)…Oh, j’oubliais bien sûr ….une journée de
réunion pour que je ne prenne quand même pas trop goût à cette échappée
là ! Oui, je m’envole. Je laisse mes mots en latence. Le temps de vivre
autrement. Le temps d'un dîner avec Myriade, et Kyrielle si leur mauvais rhume les laisse enfin libres de sortir le nez au vent. En prévision,
mon APN sera avec moi (pas pour les nez, pour tout ! quoique, justement, nous allions voir "Le nez" de Chostakovitch, drôle de coïncidence !). J’avais beaucoup regretté ne pas pouvoir prendre des photos quand j’ai partagé la joie de vivre de Dia lors d’un repas…qui fut à déguster
mais aurait bien mérité d’être photographié (pour que vous en soyez jaloux !).
C’est
aussi la première fois qu’un bouquet de fleurs ne m’attendra pas dans ma
chambre d’hôtel parisienne….Les lieux de réunion me menaient dans le
sud depuis quelques mois. Je vais devoir bafouiller trois mots au
réceptionniste qui aura sûrement la mine interrogative !! Mais le plus important, savez-vous ? c'est que j'en souris.
J'avais recopié ici un texte issu de mon précédent blog, sur ces fameuses fleurs, puis je l'ai effacé.
Si je suis devenue oiseau, c’est pour mieux
m’envoler. Et cette liberté que je me suis accordée, je crois bien que
le fleuriste au bas de ma rue va en connaître les fleurs fétiches,
celles que j'aurai librement choisies pour représenter la paix enfin
retrouvée !