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Motus et bouche cousue
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25 juillet 2005

Relents de mots

Je ne sais plus. Je l'avoue. Mes mots ? Je suis vidée d'eux.
Vous, qui étiez mon partenaire, auparavant, de tant de mes mots, Vous, avec lequel j'ai partagé tant de joutes verbales, tant de jeux de mots. Avec un plaisir enchanteur. Vous qui ne savez de moi que mes mots, puisqu'ils furent notre seule rencontre, nos écrits, jamais nous voir, toujours nous lire. Mais combien de mots, réunis en feuillets précieux, qui m'enchantaient !
Je vous ai donné l'adresse de mon blog, il y a deux jours.
Aujourd'hui, votre réponse.
Et je suis si mal que je ne sais plus. Si ce ne sont pas Eux, ceux qui les ont dit "malsains", ceux qui en ont été "choqués", je ne sais plus si ce n'est pas Vous, et Eux qui avez raison. Après tout ? Je ne sais plus. J'étais dans cette "sale joie", avant. Qui s'est transformée en "sale moi". Vous ne savez pas combien Vous m'avez blessée.
D'ailleurs je Vous vole vos mots, en les publiant ici, et certainement m'en trouverez-Vous encore davantage indigne.

Vos mots de mes mots d'ici.
"Oui, xxx, j'ai lu. Consterné. Si cela vous aide à vivre de faire flamber vos douleurs aux vents publics, alors bon ; c'est vous et chacun fait ce qu'il veut/peut de soi. Vous vous flambez à ce barbecue, xxx qui osez  n'importe quoi pourvu que, douleur ou joie, ça flambe ! Vous crucifiez les confidences. Aux quatre coins de ce rien qu'est l'espace public. Qui s'en fout, de vos douleurs. Mais si cela vous fait croire que vous vivez, que vous écrivez! Écrire n'est pas s'écrire. Si quelle sale joie ne vous portait à jeter vos brouillons à l'arrière face du monde, vous sauriez mieux faire, xxx. Là, vous vous salissez. Vous vous faites du mal. Tout le monde peut lire votre mal. Vous contempler blessée. Il n'y a pas un seul mot dans ce "blog". Que des maux, tels qu'il vous plaît de les exposer. La confidence ainsi exposée, sans art,  Non, j'arrête. Vous me mettez en colère. Il est où, votre plaisir, là ? (dans ces maux à l'étal) Je me sens malsain d'être parmi d'autres inconnus, à vous renifler. Où vous êtes-vous enfuie, xxxx ? "

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Commentaires
D
J'adore le dernier Rendez-vous de Birkin!
M
Je t'adore, toi et tes musiques qui m'enchantent, me bercent, me tempêtent (et oui, je n'ai pas oublié Storm), me chavirent (elle est à venir, je te déteste!!)... celle là, de Jane, je la connais, elle me fait rire... surtout que, parfois, je parle un peu comme elle... une de mes phrases préférées quand je me sens gaie et moquée par un Toi savamment moqueur est "je te merde", avec un petit accent chantant.... Mais là n'est pas le propos de cette note. M. X est "bien". Juste en colère ce jour là, et moi, juste très mal en point ce jour là ; puis le temps passe, et la pluie sèche, les vitres retrouvent leurs clarté (de n'être pas superposées ? Ah ! l'opacité des transparences en feuilles superposées....))
D
Laisse glisser les gouttes sur la vitre entreouverte si elles ne partent pas assez vite incline la de plus en plus. si cela ne suffit âs je te dépose un torchon pour les effacer!<br /> ET bien que je sais que tu ne t'appelles pas Jane, il y a une chanson que Birkin chante en duo avec Mickey 3D que tu devrais chanter à ce Mr!<br /> Biz
M
Oui, ptite grenouille, le sens caché des mots, les tournures, dévoilent parfois autant que leur signification.
R
une amie toute neuve (dis, A, je peux dire amie ?) m'a dit que même si je dévoilais peu de mes états d'âme profonds, on pouvait les lire entre les lignes de mes états d'humeur.<br /> Ben toi, tu te dévoiles et tu le fais simplement, sans honte, sans faux semblant... je t'apprécie aussi pour ça, parce que tu es ouai, nature ! Et cela semble te réussir ! Ne change rien ! c'est ainsi qu'on t'aime ;-)
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