Diable tu es

J'ai tenté d'embrasser le diable.
Il a éteint ses flammes pour que je ne me brûle pas.
J'ai tenté de fuir le diable
Il a accepté d'ouvrir la porte.
J'ai aimé un diable qui se rêve diablotin dans mon coeur.
J'ai pleuré un diable qui me menaçait de l'enfer.
J'ai aimé un diable qui parlait de faire un nouveau monde.
Où je n'aurais plus peur de l'enfer.
J'ai aimé ce diable là, Toi qui fus.
J'ai volé les mots que tu attends,
Je ne te les donne plus.
Tu cries mes mots perdus.
Tu les veux, tu as mal de leur silence.
Mais tu n'aimes pas leur voix.
Pourquoi me les demandes-tu ?
Pourquoi parles-tu de Nous qui a disparu ?
Diable de mon coeur.
Diable à mon corps désirant.
Je t'ai tenté.
Tu m'as croquée.
Je ne me suis pas brûlée.
Je t'aime.
Et je ne te le dirai plus.
Diable tu es.
Tes caresses me le prouvent.

Comments

[Dia]

...Te commenter tes vers-ci, est chose compliquée...Peut-être tout simplement:
"Diable tu es"
"Diable tu resteras!"

[phil]

tu as raison, ma porte est ouverte, je l'ai dit, mes fenêtres aussi... même si je suis moins loquace que toi (ce doit être inhérent à moi, tu dis bien tout le temps que je suis sybillin, ça se rejoint), je crois que nous nous comprenons. tes mots me font chaud.
je te souhaite une bonne nuit. à demain si fier destrier ne t'emmène pas trop loin, et moi, qui sait où me mèneront mes pas...

[mouette rieuse]

Phil, si l'on parle sur un blog, c'est aussi pour ouvrir de ces fenêtres qui permettent d'entendre les autres. J'apprécie ta fidélité attentive, j'ai parfois un petit pincement qaund je lis tes mots d'Elle si aimants et respectueux.Ne m'en veux pas.. J'espère être aussi attentive à ces douleurs que tu tais et qui peu à peu apprennent à se dire, à s'écrire.

[phil]

j'en calcule certains. j'aime bien te parler, et que tu me parles, mais je crois que là je n'ai vraiment pas eu les mots qui conviennent. ça t'irrite peut-être que parfois je raconte des histoires de Nous. ok je peux raconter ça. Mais je ne suis pas exempt de douleur pour autant. (pas des douleurs de couple) c'est même super dur à exprimer. ça commence un peu à venir, il faut exorciser.

[mouette rieuse]

Non, je te sens justement "comme chez toi" ici, tu ne calcules pas tes mots, j'aime celà.