6 juin 2005
Ecorce
Que d'amertume je lis parfois dans mes mots. Leur parfum d'écorce de citron me blesse en retour. Ils me permettent de comprendre la demande de ma thérapeute, à l'approche du dernier mot qu'elle me lancerai bientôt en guise de "bon voyage". Sa demande était simple en apparence, mais pour moi toute nouvelle ; conserver mes écrits. Ne plus les jeter. Parfois feuille à feuille, d'autres fois en blocs épais. Me relire me chagrine parfois de n'avoir pas su avancer davantage, de n'avoir pas su me libérer un peu plus de ce déni, de cette quête. Car mes mots me disent combien je m'enchaîne encore trop.
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