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Motus et bouche cousue
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24 mars 2006

Défi n° 16) _ Cualli Tonalli _

Cualli  -qui n'a pas de blog-, et n'est pas un troll malicieux, me confia ce défi ;
"(...) je te soumets ce petit défi en deux étapes préliminaires à l'amitié :
D’abord, il faut ouvrir son cœur tout grand et lire les trois phrases qui suivent, c'est important :
1) Cualli n'est absolument pas un troll.
2) C'est juste un homme, batailleur s’il le faut, drôle quand il peut… au cœur sensible, toujours… parfait, jamais.
3) Cualli ami de Mouette également, bien sûr, de toutes les mouettes, de tous les gens de la terre, de la musique et de la poésie qui sauvent tout. Je pense que les trolls existent, effectivement... en fait ce serait des gens comme nous si leurs motivations profondes hélas, ne les conduisaient pas toujours à détruire tout.
La deuxième étape :
Tu dois te définir en trois phrases, telle qu’en toi-même tu te perçois…"


Elle était là, comme un poisson éventré proprement. Nettoyée des déchets. De ses mains gantées le Docteur Mouette sortit la masse de la cage thoracique. Juste quelques centimètres, pour y travailler plus à son aise. Cela le faisait toujours rire, ce petit cœur qui bougeait comme un pois sauteur, de ceux que l’on jardinait, grâce à Pif gadget. Maintenant il cultivait dans ses mains gantées le cœur des autres.
Un troll de plus à sa collection ! Oui, un troll, c’est ainsi qu’il appelait les cœurs ! Mais il évitait de le dire à l’équipe du bloc, ils le prendrait pour un fou. Il ne l’était pas, il trouvait juste de la poésie dans les organes. Le peau-ète chirurgien s'était pris d'amitié pour les coeurs cachés de ses frères humains. .
L’opération était toujours très longue, il travaillait mécaniquement, laissait les pensées le distraire de la pression. Artérielle. Il parlait au troll, lui racontait son origine. Tiens, celui là s’appellerait Cualli ! Sais-tu Cualli, que tu fus symbole des forces de la Nature ? Comme un Titan ! Oh, pas un Titan très solide en ce moment, mais quelle force, quand même ! D’ailleurs, c’est la première chose que l’on entend dans le ventre de la mère. Le cœur ! Rapide et vif, brave soldat batailleur, mais prêt à jouer des tours aussi ! Quand il est amoureux, surtout ! Cualli, tu es un troll, mais tu ne fais plus peur à personne… tu es même devenu "drôle" en français !
Mais oui, ptit ami, raccroche-toi à ça au lieu de te boucher les artères de ta vie. Tu ne vas quand même pas te taire ? Tiens, je te raconte l’histoire des trolls des villes, d’accord ? Ce sont les gargouilles !  trolls urbains qui vivent avec les gouttières, canalisant l'eau par leurs oreilles et la rejetant par la bouche, qu'elles ne peuvent pas fermer. Donc, tu ne fermes pas tes artères, s’il te plaît. Je veux t’entendre encore. Tu es drôle, et fort ! Et le siège des passions, pour beaucoup ! D’ailleurs tu joues des tours étranges à ceux qui te croient centre de l’amour. Sais-tu que cela existe vraiment, un chagrin d’amour qui brise le cœur ? Mais oui ! Le coeur se fracture. On en meurt parfois, je l'ai vu.
Non, ne rigole pas, tiens toi tranquille, je suis en train de te fabriquer une jolie déviation, tes soubresauts me gênent.
Si tu savais combien j’en ai croisé des trolls ! Tous avec quelque chose de guingois, comme toi. A part dans les bouquins je n’en ai jamais vu de parfait. Jamais ! Et toujours tout nus. L’érotisme du cœur-troll serait d’être en pyjama ! A rayures. Pfffft ! Il faut que j’arrête de rire, ça fait glisser mon masque.
Bon, je t’explique quand même ce que je viens de te faire, Cualli ! Écoute moi bien. J’ai pris les deux cornes bouchées que tu avais en haut de ta tête et je les ai raccordées à la queue que tu as plus bas. On appelle ça un pontage. Double. Les cornes et la queue... tu comprends mieux pourquoi tu es un troll ? Voilà, le sang circule. Écoute la musique qui gargouille en toi ! Écoute bien, elle te sauve. Elle est la vie.
Quand tu seras las de battre trop mécaniquement, pense à cette seconde là, où les graves ont fait résonner - et raisonner je l'espère -  ton âme étriquée. Mais oui, tu as une âme, pourquoi non ?
N’oublie jamais. La poésie - même trollesque -, la musique - même en cadence régulière - , et la terre - qui te porte. Cela te sauvera de l’asphyxie. Ceux qui l’oublient détruisent tout. Tout, car ils tuent la seule chose qui soit vraie. La vie, tout simplement.
Allez Cualli, je te re-dépose, bonne route à toi.
Le docteur Mouette enleva ses gants. Son masque. Dans la salle où il se lavait il se regarda dans la glace.
Une simple mouette... comme il aurait aimé être cet oiseau là !
Pour sa liberté de jouir du vent. Lui qui était si raisonnable.
Pour sa liberté de changer de nid au gré de sa vie. Lui qui était si responsable.
Le docteur Mouette ferma les yeux pour mieux se voir.
Il aurait aimé être Docteur Mouette Rieuse, Troll Mouette Rieuse.
Lui qui se racontait des histoires que nul n’entendait. Il aurait aimé les vivre.
Et franchir de ses ailes grises le Mur de Pan aux légendes à créer.

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Commentaires
P
aucun besoin de lire entre les mots, pour attraper le sens de ce texte! mouette a été claire et limpide. de plus elle a parfaitement répondu au défi lancé... on le lit parfaitement bien à la fin de son texte(ailleurs aussi remarque...)<br /> non, ce qui me sidère, c'est l'interprétation qu'en tire ce cualli truc... franchement, pour comprendre autant d'atrocités dans un texte pareil, il faut avoir dans son cerveau un boxon tel que, personnellement, je n'aimerais pas y vivre, comme dirait coluche...<br /> et quant à citer ce "docteur" de l'horreur, qu'était Mengele, faites le bien, "monsieur"... c'était bien plus un tortionnaire de corps que d'âmes, mon grand-pere pourrait en témoigner... <br /> <br /> mais vous ne valez pas la perte de temps à vous expliquer la différence qu'il peut y avoir entre une mouette qui trempe sa plume dans l'encre de ses mots, souvent rieurs, toujours humains et chaleureux, et un homme qui trempa sa vie dans le sang et la fange qui émanait de lui. et si pour vous, opérer un coeur (meme de troll) est acte de barbarie, c'est que vous n'avez rien compris à ctout ce que vous nous dites avoir "vu"...<br /> bien le bonjour chez vous, "monsieur".
R
Tu lui parles de coeur, il te répond boucherie :-( <br /> Même moi qui ne suis pas douée pour les métaphores et autres jeux de l'esprit, j'avais bien compris qu'il ne s'agissait pas d'une autopsie basique et peu ragoutante, mais une histoire bien plus légère, pour peu qu'on veuille lire entre les mots.<br /> Pfff.... ça me fait de la peine, vraiment.
M
Monsieur,<br /> Ainsi donc comme je l’avais promis je reviens vous donner un point de vue qui sauf le respect de la libre expression a le mérite d’être entendu…<br /> Si la définition du mot blog reste encore fort floue il n’en reste pas moins un support d’expression personnel… c’est un support qui permet d’écrire certes, mais aussi de partager et d’en retirer des denrées tout aussi personnelles : les commentaires… un flux… tendu parfois… <br /> Les défis : le mot défi est peut être maladroitement utilisé ici… il ne s’agit pas de pointer une arme et de décaniller en ne laissant que le meilleur… il s’agit de donner un départ à une histoire pour permettre de manipuler les mots, un peu comme il est d’usage dans un cercle de danseur de rap…<br /> Une démonstration dans un entraînement… vous avez lancé un défit difficile, puisque vous y mettiez, vous-même sous un pseudo, et mouette sans son pseudo et avec sa vérité…Alors qu’elle ne vous connaît absolument pas et que vous n’avez aucune idée de ce qu’elle est vraiment dans son cœur… tous ça sous le regard de dizaines de badauds… vous en avez tenu compte des badauds ? <br /> Vous avez peut-être lu ce blog en diagonale très verticale pour ne pas y voir, de quel ensemble d’êtres humains elle fait partie… loin de moi l’idée de vous en vouloir pour cela… lire un an de notes innombrables est parfois pénible…alors pourquoi donner un exercice d’écriture pour achever de la sorte ? sachant très bien que les blogs dans 99 % des cas ne sont pas tenus par des pro de cet art qui nous amuse et nous enivre…<br /> <br /> <br /> vous êtes sur le blog personnel d’une Mouette qui, je le garantis, est un être humain tout comme vous et moi ou les autres…autrement dis un « Etre » humain animé par un cœur qui bat avec tout le reste qui est différent de tout les autres : sa différence propre… voilà pour ma définition de La Vraie Vie… être en vie… tactactoum… tactactoum… <br /> Et puis L’être Humain, c’est un ensemble d’Etres à tactactoum… <br /> Et il y a l’autre vraie vie, qui est pour chacun de nous, quand on en parle, celle que nous n’avons pas… parce que, qui ne pense pas avoir une fausse version de la meilleure ici ?… à toujours vouloir mieux, insatisfaits, parfois même au péril de celle qui fait tactactoum ? <br /> <br /> La civilisation aztèque a son compte de cœurs arrachés avec pour prétexte parfois juste une imperfection capillaire pour ceux qui n’étaient pas nés sous un cualli tonalli…<br /> Et chaque civilisation à son compte d’horreur… je ne vous en donnerais pas d’exemples tant la liste est longue et qu’il n’est pas nécessaire de faire un cours d’histoire ici…(mais qu’il ne faut pas oublier) et tant les horreurs existent aujourd’hui de la même façon… souvent tues…<br /> <br /> Dans vos propos vous faites porter à Mouette ces horreurs là, vous la pointez du doigt responsable de choses dont seul l’être humain est responsable (entendez l’ensemble) vous, moi, elle… et notre faiblesse à glisser vers l’intolérance et l’irrespect du tactactoum…<br /> Vous faites une liste impressionnante de choses vécues par vous dans des contextes que Mouette ne connaît peut-être pas en étant restée ici sur nos trottoirs de français (ou autres) badauds, à lutter pour que son tactactoum continue ainsi que celui de ses quatre autres tactactoum dont elle est responsable… vous étiez dans une lutte alors que la sienne était presque la même, mais ici… a concocter des recettes de cuisine à 2 euros pour que ses 4 enfants puissent manger quotidiennement et éventuellement elle s’il en restait… alors ??? y a t’il une course au plus insoutenable ? l’insoutenable a des centaines de couleurs et meme le plus petit est recevable…<br /> Et moi j’étais où ? ben comme vous, comme elle, en train de me battre ailleurs… mais je crois que ce n’est pas ce qu’on a vécu qui fait ce que nous sommes, mais bien notre aptitude à en tirer des leçons pour déterminer ce que nous voulons être et la force pour y arriver…<br /> <br /> <br /> Votre réponse à mouette est violente… vous lui jetez à la figure ce que personne ne peut dire dire au Doc… et je crois de façon générale aux tortionnaires d’âmes qui eux hélas n’ont pas de blogs… c’est facile non ? <br /> <br /> Si Mouette a été maladroite, encore que…<br /> Ce serait dans le fait d’avoir choisi votre terrain de prédilection : l’imaginaire… si elle a fauté, encore que… ce serait que ces images données par les mots peuvent être sanguines… elle rit du sang, d’un cœur qui bas dans des mains… mais elle le répare ce cœur, elle le remet en place pour imaginer y vivre un peu… que font les clowns ? rire de ce qui est triste… que font nos chirurgiens ? c’est à peu près ce qu’ écrit mouette… et personne ne leurs reprochent des horreurs ou ne leurs reprochent d’être heureux de voir vivre un être humain après l’avoir « charcuté »… même s’il laissent une cicatrice traversant le corps…<br /> On a le droit d’être pataud de nos mots de nos constructions de phrases… c’est un Jeu léger d’écrire dans ce contexte là des blogs… on peut le faire, et surtout si cela nous soulage de la gravité de notre vraie fausse vie… vous n’avez pas sourit au spectacle de clown au rap de Mouette… juste ça… Le tort de mouette à été de vous toucher par des mots dont elle n’imaginait pas votre façon de les recevoir… elle ne sait rien de vous et c’est normal donc… vous savez que dès lors que les mots sont posé l’interprétation que les autres en font ne nous appartiens plus… plus que qui d’autre ici vous savez ça … puisque vous écrivez et que vous en vivez… vous avez donc eu, au moins une fois, une critique violente à recevoir…non ? mais vous lancez un défis pour vous venger ? mais de qui ? si ce n’est du genre humain dont vous faites partie, et elle, et moi ? <br /> De mon coté, je n’ai envie de me venger que de mon impuissance face à la façon dont on ne respecte personne ni ici ni ailleurs…<br /> Mais vous savez quoi ? j’entends mon tactactoum, et c’est la chose qui me rassure…<br /> <br /> <br /> Ps, comme à mon habitude, je fourre de fautes d’orthographe mes mots… un signe d’appartenance au genre humain contraire a la perfection…
M
Cher Monsieur Cualli Tonalli<br /> <br /> J’ai lu attentivement vos échanges ici avec Mouette, et j’ai des choses à dire bien entendu… en d’autres temps j’aurais répondu sans attendre, mais je vous demande aujourd’hui un sursis comme vous l’avez si gentiment demandé à Mouette pour écrire votre réponse… mais soyez certain Monsieur que je vous laisserai ici un petit texte à votre attention…en attendant rangez votre polochon, je ne suis pas armée…
C
Vous avez relevé le Défi d’une manière impressionnante, madame… Enfin… UN défi… Mais je crois que ce n’était pas le mien… il n’a pas été lancé par moi hier… sans doute avez vous confondu le mien avec un autre, un autre autrement redoutable, qu’on vous aura -peut-être( ?)- lancé par le passé et qui vous aura conduit là, dans ces ténèbres où vous êtes aujourd’hui rendue.<br /> Mon défi était un défi d’ami ( d’ami, même s’il n’était pas innocent, bien sûr) auquel vous répondez en m’offrant à voir la terrifiante image que vous présentez de vous-même, en m’invitant à percevoir cette cruauté que quelque chose, ou quelqu’un -peut-être(?)-, vous aura naguère infligé… Vous m’offrez à boire votre calice rempli d’un vin de fiel dont il ne reste que la lie, qu’aucun humain ne pourrait goûter et ne pas s’en trouver ensuite immanquablement abîmé. Merci, mais… non !<br /> Quoi qu’il en soit, madame, je peux vous certifier que je la reçois très clairement, l’image terrifiante de ce «Herr Doctor Mengele » tortionnaire d’âmes, que vous nous présentez dans ce miroir, tel qu’en vous-même, telle que vous affirmez vous percevoir… Défi donc relevé…j’en atteste.<br /> Je la ressens très bien, cette peur et cette souffrance que vous avez appris à infliger, à transmettre si bien… Mais, question : à qui tout cela est-il véritablement destiné ?<br /> Mon défi n’était pas innocent, j’en conviens, puisqu’il consistait en un miroir tendu vers vous… <br /> Il semble en résulter comme un nouveau défi aux forces décuplées, lancé vers moi sur le ton de l’injure (littéraire ou non, qu’importe), mais que je suis incapable de relever, Madame, hélas, n’étant pas en mesure de vous suivre par-là… n’étant pas armé pour cela… n’étant pas concerné.<br /> <br /> J’avais bien déjà vu, au cours de ma vie, des choses assez terribles, des gens qu’on affamait, qu’on humiliait chaque jour de leur vie, qu’on chassait de leur terre, qu’on jetait en prison, qu’on torturait ou qu’on assassinait plus simplement…<br /> J’avais partagé un peu du temps, un peu du sort de ces gens… partagé avec eux, un peu du pauvre pain rassis de leur misère … Je n’ai pas pu les aider, parce que justement, vous l’avez dit, je suis un peu trop faible… Je suis un être humain.<br /> Mais je n’ai pas oublié Juan-José, mon copain, le clown de rue, qui riait toujours de tout, jusqu’au jour où il ne rit plus de rien… c’était après qu’il eut passé une durée de temps non déterminé au fond de la plus noire obscurité d’un cachot situé dans un lieu non déterminé… qui ne sortit vivant de là que parce qu’on s’était aperçu à temps (houps !) que ce petit clown insolent de 17 ans était accessoirement le rejeton d’une famille importante… Mais les autres, les pas importants, où sont-ils passés ?<br /> Je me souviens aussi de Gabino, de Ricardo, d’Isidro de Sarah, et de tant d’autres, de toutes les familles du village où j’habitais, qui ont dû fuir pour toujours de là, durant cette nuit où des fusils avaient fleuri partout, ils courraient donc en laissant tout sur place… juste pour emporter simplement ça : leur vie… Où sont-ils, à présent ?<br /> Je me souviens de mon ami Jaime, l’avocat, quand il m’a dit « Philippe, je ferais n’importe quoi pour toi, tu le sais bien, et sans rien en échange… mais là, tu me demandes de rendre leur terre à tes amis indiens… je te donne tout, mais là, tu me demandes ma vie ! »… Je me souviens de cet instant, quand j’ai compris que je ne pouvais rien.<br /> Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car on en voit aussi, des défis et des défaites, par ici… Je ne sais pas très exactement ce que vous appelez « la vie … la vraie », Madame, car moi je vois (mais est-ce que je vois bien ce que je vois ?) sur les trottoirs de ce pays de France où tout, supposément, est bon et beau à vivre, des hommes et des femmes par terre… qui se traînent comme des fantômes en perdition… qui tendent vers d’autres gens (dont la plupart ne voient pas les fantômes) leurs mains sales de mendiants.<br /> Vous dites avoir vu, Madame « un chagrin d’amour qui brise le cœur (…) on en meure parfois, je l’ai vu » …Et moi, J’ai vu des quantités de gens dans des endroits spécialisés dont la souffrance intérieure est telle que parfois, de leur propre main, ils se tuent ( ais-je bien vu ?)… J’ai lu qu’il en partait ainsi des milliers, des millions dans le monde chaque année (ais-je bien lu ?) Et du coup, je n’oublie pas que le peu que j’ai vu ici et là-bas n’est que l’infime échantillon de ce qui se produit sur terre à chaque instant. <br /> Je me rappelle la peur, la vraie, celle que vous inspire Madame la Mort quand elle vous sourit les mains pleines de pistolets, de fusils, de machettes… <br /> Mais la peur qui émane de vous, Madame, est incomparable… je crois qu’elle provient d’une autre espèce de mort, non pas celle qui menace le corps, mais bien celle qui s’en prend à l’âme directement… Peut-être, elle s’appelle « FOLIE et NEAN »… Peut être un résidu spirituel de l’épouvantable expérimental décret « NUIT et BROUILLARD » qui emporta 6 millions de gens, il y a 60 ans ?<br /> Voilà, j’ai lu avec une grande attention votre réponse, j’ai traversé jusqu’à son terme le cauchemar nauséeux que vous aviez confectionné pour moi … et ce sera la seule prouesse que j’accomplirai pour vous. Votre défi puissant, relevez-le, il est vôtre.<br /> Ou bien continuez d’échanger dans votre blog des recettes de cuisine gourmande entre deux exercices littéraires sophistiqués.<br /> <br /> PS : « Cualli Tonalli », dans le dictionnaire Nahuatl, signifie ordinairement « Bon jour »… mais selon le contexte, on peut également le définir ainsi : « Celui qui est né sous un jour dévoreur d’hommes »… C’est au choix, donc, Herr Doctor Mengele ! <br /> <br /> rePS : En souvenir de Juan-José, je porte parfois ce nez rouge qui vous fait tant rigoler ( je l’avais ramassé par terre le jour de sa disparition)… et je déclare maintenant et unilatéralement terminée cette bataille de polochon.<br /> <br /> Philippe Pierre Mouchel de Gouberville – (Cualli Tonalli)
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