Berlioz à Toulouse (2)
Samedi matin nous sommes allés chercher à la descente de l'avion
celui qui serait le troisième larron de notre épopée, le fils de
Berlioz. Le trio qui partira en Toscane en avril était enfin réuni. Il
nous manquait, celui qui repère toutes les mouettes quand il se ballade
et qui imite très bien leur cri. Et me fait même piquer des crises de
fou rire dans les salles au silence feutré des musées.
Et là, nous
avons marché. Marché comme des touristes, évidemment, oubliant toute
notion de fatigue. Moi, un peu inquiète de leur faire louper le truc à voir, bien sûr. Mais Berlioz avait son guide vert dans la poche, je vous le recommande comme
bloggueur à inviter ; il apprend l'histoire de la ville, avant ! En
route pour Saint-Sernin, Saint-Augustin et le cloître des Jacobins (en
photo, un pilier d'une salle donnant sur le cloître, dans cet
assemblage si typiquement toulousain de briques et de pierre).
Pour les vraies photos pas floues, avec temps de pose réglementaire et tout et tout, vous irez consulter le site de mon guide invité !
Il
ont bien entendu été admirer Notre Dame des Grasses, cette statue si
belle, qu'il est interdit de photographier. Etant d'humeur joueuse,
j'ai donc sorti mon Apn durant toute ma
conversation avec la gardienne de la salle... Et c'est pourquoi
vous avez droit à une vue en contre plongée de la Dame, sous le regard
hilare du fils de Berlioz, qui ne perdait pas un mot de ma conversation
et du manège de ma main, planquée sous un guide négligemment déplié....
Quand la nuit fut tombée, quelques cannelés avalés, accompagnés d'un
bon café, je les ai conduits sur le pont que je préfère, d'où les
éclairages
permettent l'embrasement de ma belle ville toute de briques vêtue. Vous
n'allez pas me croire, mais, une fois les chaussures tombées tout le
monde s'est endormi profondément sans demander son reste.... Demain,
demain il ferait jour !