Cher Papa Nowell
Merci.
Je te revaudrai cela l'an prochain.
Ces trois nuits à
danser, à cinéma-ter, à chinois-er. Ces trois nuits à m'épuiser les
muscles oubliés, à me noircir les poumons et rosir mon coeur. Je ne
veux pas de réveillon, c'est vrai. Mais je suis bien sûre que toi
aussi tu te reposes, après les agapes-bolducs-chocolats de Noël, non ?
Merci pour les espoirs en éclats de ma bulle crevée. Je balayerai demain, c'est promis.
Merci pour les non-dits entendus, pour les rencontres, les pas de danse, les cafés.
Merci pour les amis attentifs, les aimants amants empressés (tu revois ta copie fin 2006 ? Ok ? ).
Merci pour l'Italie à venir, la pause-café à Marseille. Merci pour les ballades parisiennes et les opéras enchanteurs.
Merci, pour les enfants. J'ai 15 kg de fierté accrochés à chaque patte, tu sais.
Bon,
tu veux quoi pour l'an prochain ? Tu y penses et tu me mailes, d'accord
? Je me sens de l'énergie à revendre pour t'offrir un souhait à la
hauteur de la sagesse.
P.S : tu as remarqué ? J'ai mouché mon nez !
Comment
? Ah non, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi !! Bon d'accord, une
bise. Sur chaque joue. Hep, reviens voir, je t'en dois une troisième,
la seule, la vraie, pour le plaisir !