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Motus et bouche cousue
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28 octobre 2005

Je pars

C'était il y a quelques mois, comme un conte défait, comme un conte qui finit mal ...
Je m'en vais, mon amour.
Oui, je pars. Sans retour. Pour toujours ou à jamais comme tu préfères l'entendre.
Crever de solitude loin de toi.
Oui, je pars, m'évapore, me dissous. Comme tu préfères l'entendre mon amour.
Je vais tenter de reconstituer le puzzle que tu as fait de moi. Tenter de me voir sans être dans le flou. Ne plus souffrir de tant t'aimer, de tant être aimée, de tant en être mal. De ne pas comprendre pourquoi je me rétractais, malgré ton amour.
Laisser mes cheveux blanchir de n'être plus caressés. Laisser ma bouche se dessécher loin de tes baisers. Tenter de cicatriser le morceau de chair vive que tu as fait de mon coeur.
Suivre les chemins de l'espoir vain.
Et aujourd'hui...
Je vis mon amour.
Oui, je survis, plutôt. Tu le sais bien, puisque tu me lis.
Les morceaux de moi se recollent peu à peu, mais je ne serai plus jamais intacte. Tes mots ont fouillé les zones que tu sais fragiles, les ont creusées jusqu'au plus profond. Tes mots glacés m'ont brûlée.
Tu avais raison l'amour est rare. Je ne suis plus aimée, je ne brille plus de cette joie douce. Mais aucun plus jamais ne me blesse, aucun ne me fait peur non plus.
Tu le sais bien, j'ai refusé de laisser ma chair attendre la mort. Oui, je me donne parfois, mon aimé. Mais personne ne m'offre l'amour en corps. Et mes mots perdus me brûlent peu à peu.
J'ai mal, encore. Mal à crier de cette absence. Depuis tant de mois pourtant.
Puis, un jour, tu m'as menacée. Parce que mes mots sont ici. Et qu'ils parlent de ma vie. Que tu as partagée. Oui tu as menacé celle que tu aimais.
Eux, ont eu mal de voir leur mère blêmir de peur.
Mais j'ai obéi aux menaces, parce que je ne peux faire autrement, parce que je suis responsable.
Et la peur a pris la place de l'amour en souvenir...
La peur de toi.
J'ai su alors pourquoi j'étais partie.
La tête lourde de doutes sans nom et le coeur en écharpe.
Pleine de regrets et de questions. De chagrin.
J'ai su alors pourquoi.
Maintenant je vais pouvoir guérir.
Être en paix avec ma solitude,
et cet amour abandonné.

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Commentaires
M
Zacki, ça n'a rien à voir... mais oui, ça "valait le coup". Mille fois oui. Parfois on hésite, on pressent qu'on va avoir mal, mais quand on sait que l'on a qu'une seule vie, on tente de lui donner une forme et des couleurs. Avant d'être tableau, les pigments sont sur une palette, dans un embrouillaminis de taches. Puis le pinceau des choix va créer ce que le peintre veut, au plus profond de lui, voir se dessiner, et en être fier. Rien ne se fait sans faire des choix. Je n'aime pas subir. J'aime créer. Dans la paix.
M
Mais - mais - mais !! Que lis-je ? <br /> Quand le chat n'est pas là, les souris dansent ! Mais comme cela ne casse pas trois pattes à un canard, je suis rassurée. <br /> Donc je pars en week-end rassurée, certains ont un fouet, d'autres du Flytox plein les mots, mon blog ne va pas ressembler à une ménagerie à mon retour. Gare au gorille zacki.... Marie-Pool, pas d'ampoules avec le fouet surtout...
M
Ohé Zacki ...Il va tomber... le fouet derrière l'oreille ... c'est pas comme un stylo bique de Mr SEGUIN... Mon cas est désespérant, d'autres fouetteurs y ont perdu leurs mots... Faut faire gaffe où on met son fouet... Moi ce que j'en dis... C'est surtout pour défendre les chats... parce qu'autrement... ZORRO n'est pas pour moi un type antipathique et son cheval est toujours prêt à démarrer au quart de tour...sans fouet et dans le noir en plus !!! Moi ce que j'en dis, c'est pour éviter les heures supplémentaires aux chevaux de justicier... Mais peut-être qu'on peut se recycler tous ensemble dans la chantilly, faut la fouetter elle aussi...comme les mots elle a besoin d'émulsion... Zacki Zack' a-dit quoi ? Tiens, me rappelle plus... Une histoire de chat je crois...
Z
Que zacki dit qu'après les chats il va s'occuper de ton cas qu'il a comme ca son grand fouet derrière l'oreille. <br /> (désolé)
M
A tous ceux qui tourmentent les chats , Brassens dit que Léotaud a promis une malédiction nocturne éternelle... Je l'imagine comme un ballet perpétuel de spectres griffeurs et miaulant à la lune venant hanter les rêves des fouetteurs de chats charmants et de chats-grains-d'amour ordinaires mais tout aussi consolables. Prudence ZACKI "ze crois que zé vu un chat sauvazze " dans votre dernier mail... <br /> Cordial Aver(divers)tizzement. PFFF ! N'importe quoi...
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