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Motus et bouche cousue
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2 juin 2005

Une histoire des sens

Tout d'abord, en apparté joyeuse, vive le retour des commentaires ! Parce que soliloquer toute seule, c'est moins bien que de soliloquer avec vous.


Et maintenant, les enfants sont priés d'aller se coucher et les grognons pouvoir aller se couper les ongles, même ceux des pieds. Parce que j'ai envie de vous raconter le Toi qui arriva un jour... (pour comprendre qui est Toi, c'est ici, l'histoire de Toi ).
Donc, alors que je commençais à me souvenir de ma gentille accompagnatrice, moi-même en chair (c'est bien le plus important) et en os (ça, y en toujours parfois trop), une jolie histoire arriva.
Toi, je le connaissais depuis bien longtemps, et, pour sûr, je le trouvais séduisant et d'une conversation très agréable. Mais quand on a oublié d'être tout entière, on ne peut imaginer trop, on se restreint soi-même. Une sorte de mutilation feutrée, qui fait que le contact d'une certaine réalité vous échappe (Kaogumi, mets ta main devant la bouche quand tu baîlles).
Toi, était comme un sashi ou un sushimi, je trouve ça très beau et désirable, mais je n'ose y goûter, n'aimant pas le poisson. D'ailleurs il avait des yeux couleur d'eau.
Toi mangeait parfois avec moi, ou plutôt mangeait en m'écoutant bavarder. (Parce que j'adore parler quand je suis auprès d'une compagnie que j'apprécie. Sinon, je suis muette.) Et je crois bien qu'à force de m'écouter il avait compris que j'étais redevenue un truc bizarre en accord avec mes chromosomes, une femme. Et là, pffttt, sans que rien ne m'y prépare, un baiser sur mes lèvres. Je crois bien que je suis devenue toute rouge. Parce que la ligne entre le désir à demi-mots avoué , et un baiser, là, sur mes lèvres, et bien c'est comme un coup de blush. Ca vous donne bonne mine. Et je me mis à bafouiller évidemment. Toi souriait en disant "continue de me raconter", mais moi j'étais toute remuée, comme une adolescente (quoique à l'adolescence, les garçons, c'était pas mon truc!, mais dans les livres ils parlent souvent de l'adolescence comme temps des émois). D'ailleurs, de quoi pouvais-je bien être en train de lui parler avant qu'il ne close ma bouche d'un baiser ? Aucune idée. Les idées seraient-elles solubles dans les baisers ? Surtout qu'il glissa deux mots sur ma bouche et mes yeux. Et sur les beaux arbres du parc, là devant, avec leurs écorces si belles. "Oui", je répondais, "oui", comme une stupide. En réalité j'avais envie de partir. Si possible avec Toi . J'étais, comment dire ? émue un peu. Je me sentais belle. Merci Toi au joli geste.
Je vous raconterai plus tard. Les Toitures il leur faut un peu de temps pour se faire quand même.
Les grognons qui ont fini de limer leurs ongles peuvent revenir.
 

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Commentaires
Z
Dis donc toi ! On dirait que tu as dégoté le blush qui manquait à ta troussette de femme épanouïe :-)<br /> <br /> Je suis sure que le rose pivoine te va à ravir ...
M
Il ne faudrait pas que ce blog devienne "Le journal de Mme M."...alors un peu de douceur, un peu de sourires, un peu de tristesse et peu à peu vous me découvrirez...
S
et bien, la suite, quoi ...
S
tu veux jouer à Caliméro ? Y a personne qui m 'aime !!!!!!<br /> <br /> Bon , moi j'attends la suite de l"histoire<br /> (mon 2eme péché avoué était la curiosité)<br /> Et puis l'histoire est belle, alors .....
M
Ah, il y en donc d'autres! J'ai cru que plus personne m'aimait!
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